Depuis Roux le bandit en 1925 les Cévennes protestantes ont été le théâtre de la plupart des récits d’André Chamson. L’Aigoual, au sommet de ces terres, y a valeur de personnage : il devient un symbole qui cristallise toutes les métaphores de l’œuvre de l’académicien. Ce texte depuis longtemps indisponible, au-delà d’un portrait de la “montagne sacrée”, se mue en un véritable récit initiatique imbibé d’une sauvage beauté.