L’art de Daniel de Montmollin – Frère (et fondateur) de la communauté de Taizé et aujourd’hui reconnu comme l’un des grands maîtres de la céramique – dépasse de loin la simple fabrique des objets. Son travail n’est pas celui de la recherche mais plutôt celui d’une perpétuelle interrogation, toujours à la croisée de la terre et du feu. La beauté qu’il nous offre est celle d’une découverte, “dispensatrice d’une joie qui traverse toute son œuvre écrite”.
Ces quatre textes inédits cuisent les paradoxes de la poterie : sur le tour, “l’argile paraît immobile comme en un vivant repos. C’est là ce repos qui s’étend à l’être même du potier.”