Ce dernier opus, écrit plus de trente après Voyage sentimental (que nous avions publié en 1986), lui aussi détaché du labyrinthique cycle de “Jordane”, aborde d’une manière encore plus singulière et profonde le versant majeur de toute la littérature de Jean-Benoît Puech : il arrive parfois que les obscurités soient mises en lumière sans être dissipées. Comme si ici le retrait habituel de l’auteur en d’infinies figures éclatées, «hétéronyme intégriste» ou «homonymes qui composent», faisait volte-face pour reprendre possession de son devoir d’existence.