Catherine Denis, née en 1954, passe sa jeunesse dans un environnement musical qui initie sa perception de l’espace et du rythme. En 1980, elle découvre la calligraphie chinoise à Taïwan puis s’installe en Chine, à l’École Nationale des Beaux-Arts de Hangzhou. Elle y approfondit sa connaissance de l’art de l’écriture au pinceau. De retour en France, elle partage son expérience avec quelques disciples tout en développant son travail personnel.
Un premier journal, paru en 2013, et tenu de 2004 à 2009 rassemblait remarques et impressions sur le travail et l’apprentissage continu de cette «présence encrée». Dans le second (2010-2017), sa réflexion se fait plus intime et aborde la question fondamentale de la justesse de sa pratique en tant qu’occidentale : «de nouvelles voies de pensées et de créations se sont ouvertes, il ne s’agit plus d’imiter ou de s’inspirer, mais d’enrichir sa pensée de l’art, de continuer à se transformer.»