Robert Musil disait de Rilke : “il ne fut pas une sommité d’aujourd’hui, mais l’une de ces hauteurs sur lesquelles le destin de l’esprit avance de siècle en siècle”. Ce choix de poèmes, entre 1906 et 1926, établi et traduit par Philippe Jaccottet, agit comme un miroir dont la lumière viendrait de l’intérieur : il éclaire deux sommets, deux œuvres parmi les plus singulières et complexes.