1338. Édouard III, roi d’Angleterre, poussé par son cousin Robert d’Artois (celui des Rois maudits...), entre en rébellion contre Philippe VI de Valois, suzerain de ses possessions françaises. La Guerre de Cent ans vient de commencer.
Parmi les vassaux du roi, le noble Comte de Salisbury, bientôt l’heureux époux de la belle Alix de Granfton, dont le roi est secrètement amoureux.
Escarmouches, batailles navales, combats sanglants, la fortune sourit aux Anglais vainqueurs à Crécy et devant Calais.
Le comte, prisonnier des Français, rentre chez lui c’est pour apprendre avec horreur que le roi a abusé, après l’avoir droguée, de la tendre Alix. L’épopée guerrière devient alors une tragédie dont l’issue – que nous ne dévoilerons pas ici – ne peut être que fatale.
La Comtesse de Salisbury, parue dans
La Presse, de juillet à septembre 1836, est le PREMIER ROMAN-FEUILLETON de la littérature. On y trouve déjà pleinement le souffle des grands romans historiques à venir.