À sa parution en 1995, Requiem pour une avant-garde a déclenché une vive polémique en prenant pour cible une certaine « musique contemporaine », transformée en nouvel académisme. Retraçant l'histoire de cette avant-garde officielle, l’auteur soulevait pour la première fois – dans le domaine musical – un débat également très vif à propos d’arts plastiques ou de littérature.
Avec cette édition revue, corrigée et complétée, Benoît Duteurtre enfonce le clou. Toujours dubitatif vis-à-vis d’une certaine « musique atonale », entachée par le sectarisme de Pierre Boulez et de son entourage toujours fervent admirateur de Messiaen, Steve Reich, John Adams ou Jean-Louis Florentz, il nous invite à redécouvrir le XXe siècle musical dans sa diversité.