Nerval, Joyce, Borges, Wilde, Leopardi, Flaubert, Proust, Manzoni et les autres… Quand Eco fait sa littérature, quand il nous livre ses émois d’adolescent, ses curiosités de sémioticien, ses angoisses d’écrivain face à l’influence des maîtres, ses admirations d’aficionado– bref, son panorama littéraire –, on jubile devant tant d’intelligence du texte et d’amour des mots. Et quand, au dernier chapitre, il nous raconte ses premières armes de poète et romancier en herbe, révèle ses superstitions d’auteur, ses attentes ou ses craintes, on a le sentiment de pénétrer dans le jardin secret qu’il avait souvent évoqué sans jamais vraiment nous le dévoiler. Un régal !
Myriem Bouzaher.