Un texte très personnel d'Hubert Védrine qui révèle Albert Camus sous un jour inattendu
Adolescent, Hubert Védrine a été ébloui par le Camus de Noces, de L'Été et de L'Étranger. Si par la suite, la vie l'a emmené vers d'autres horizons, il n'a pour autant jamais oublié Camus, et ses rencontres avec René Char, Jean Daniel et d'autres l'ont régulièrement ramené vers lui. Avec le temps, Hubert Védrine a eu envie de relire l'oeuvre entière, de comprendre comment Camus avait incarné et continue d'incarner une éthique de vie, moins fondée sur la morale que sur la droiture, et comment il peut encore nous " protéger des temps sans esprit ". Alors, le désir l'a saisi de nouer avec Camus une sorte de dialogue fraternel. Ce texte très personnel raconte ces retrouvailles qui révèlent l'auteur sous un jour inattendu.
" Saisi, je l'ai été par la simple beauté et la sensualité de ses mots méditerranéens, écrit Hubert Védrine. J'ai commencé mon parcours Camus par ce moment de beauté, de langue pure et claire, de sensualité hellénique et panthéiste. Il ne m'a jamais quitté. "