Il n’y a pas d’Indochine, ce sont vingt-cinq histoires qui se passent à New York, Le Caire, Athènes, Lisbonne, Lille ou Strasbourg. Sous la conduite d’un narrateur, nous faisons ce que l’on pourrait appeler des visites d’idées. La postérité, le génie, les prétendus grands hommes, l’apparition du marbre blanc dans la sculpture, les chansons de variété, les aquariums… Nous aurons pour compagnons de voyage des écrivains (Proust, Kafka, Pasolini, Wilde…), des cinéastes et des peintres (Coppola, Klimt, Van Gogh…), et bien sûr le style alerte, les aphorismes et la désormais célèbre irrévérence de Charles Dantzig.
Il n’y a pas d’Indochine, cela veut dire : il n’y a pas d’exotisme. « Arrivé en Chine, on cherche encore l’Asie. On a trouvé des hommes ».