Un vampire n'est pas ce que vous croyez. Il n'a pas passé de pacte avec le diable. Il ne repose pas le jour dans un cercueil empli de terre et il ne redoute ni l'ail ni la vue d'un crucifix. C'est un être presque ordinaire... Que lui arrivera-t-il s'il se met à aimer ses proies ?
À l'université de Cayslin, Edward Weyland enseigne l'anthropologie. C'est un professeur idéal : grand, mince, cheveux gris, profil d'oiseau de proie, distant, intimidant. Sa spécialité : les rêves. Ceux des autres, car lui ne rêve jamais. Il n'est pas humain. Il est un vampire.
Un vampire n'est pas un être surnaturel. C'est un prédateur qui se nourrit de sang humain comme un tigre de la chair de ses victimes. C'est un fauve, spécialisé, hautement intelligent, d'une incroyable longévité et fort habile à se glisser dans le troupeau. Pas de cape flottant au vent. Pas de crocs acérés dépassant de lèvres vermillon. Pas de spectaculaires métamorphoses en chauve-souris, non plus. Tout juste un aiguillon sous la langue à l'aide duquel il suce le sang de ses victimes. Des proies qu'il ne tue pas forcément, d'ailleurs. Il s'arrange, quand il le peut, pour les plonger dans l'inconscience avant de s'abreuver et parvient ainsi à garder relativement aisément son anonymat, seul garant de sa survie.
Mais un jour, Weyland le vampire rencontre une femme qui d'abord le croit fou, puis l'accepte tel qu'il est et finit par l'aimer. C'est le cœur percé que meurent les vampires. Weyland échappera-t-il au sortilège de ses proies ?