Par l'auteur de Dune, un roman terrible et vraisemblable où la puissance d'évocation rejoint le machiavélisme de l'intrigue.
Lorsque la voiture piégée explosa dans une rue de Dublin, John Roe O'Neill perdit la raison : sous ses yeux, sa femme et ses deux fils venaient de mourir par la faute d'un terroriste.
John cessa d'exister, ou plutôt il devint le Fou. Parce qu'il était biologiste moléculaire, sa folie était plus dangereuse qu'aucune bombe. Seul, dans un laboratoire de fortune, près de Seattle, il fabriqua une arme bactériologique terrifiante, la Peste blanche, qui tuait les femmes sans remède. Toutes les femmes.
Il allait faire partager sa souffrance à la terre entière. Et menacer l'humanité de génocide.
À moins que quelques femmes protégées n'aient échappé à l'épidémie. Et que John, ayant regagné l'Irlande, ne change de camp...
Dans ce roman terrible et vraisemblable, Frank Herbert, l'auteur de Dune, décrit un avenir proche : celui du terrorisme absolu.
Il rend aussi hommage à ses origines irlandaises.