Dans le cadre d'Africa 2020, un artiste d'origine malgache, de renommée internationale, investit le monde endormi de la cité d'Aigues-Mortes, port englouti au milieu des marais salants.
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La brise du rouge soleil
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Dans le cadre naturel de la cité d'Aigues-Mortes, au milieu des lagunes et des salins, Joël Andrianomearisoa est invité à exposer l'une de ses créations artistiques à l'occasion de la saison "Africa 2020" (reportée en 2021, en raison du contexte sanitaire)..
Cette commande est l'occasion de réveiller l'imaginaire de l'ancien port et les aigues mortes (aquae mortuae, aigas mortas, eaux mortes). L'artiste étudie les matières endogènes ou en transit à Aigues-Mortes : la sagne, le riz, le sel, les textiles, les épices... Il travaille à l'écriture d'une narration plastique déclinée sur le chemin des remparts, à la création d'œuvres textiles.
Son travail mobilise différents supports (papier, bois, textile) pour produire des œuvres qui se matérialisent par le dessin, la sculpture, la photographie, la vidéo, ou l'installation artistique. Il privilégie le noir qu'il décline en différentes nuances et matières et l'usage du textile que l'on retrouve dans plusieurs de ses travaux.
Fruit d'un travail de recherches et de plusieurs voyages d'études, l'artiste s'est inspiré de la mémoire de l'ancienne cité portuaire ouverte sur la Méditerranée, mais aussi des écrits du poète malgache Maurice Ramarozaka (1931-2010).