Mourir pour ses convictions
Rome, 64 après Jésus Christ. Un incendie ravage la cité antique. Et tandis que les flammes se reflètent dans ses prunelles, Néron, l'empereur sanguinaire, sur les hauteurs de son palais, joue de la harpe. Si la légende tragique n'a jamais été véridiquement accréditée, on sait avec certitude en revanche qu’il utilisa ce drame pour lancer une véritable chasse aux Chrétiens. Des centaines d’entre eux sont arrêtés, torturés, massacrés. Parmi les suppliciés, le plus célèbre des apôtres du Christ. Celui qui deviendra le symbole de l’Eglise et que Jésus avait désigné comme le Roc sur lequel il la bâtirait : Pierre.
Cette histoire est celle de son agonie dans le cirque de Néron. Ces heures douloureuses qui précèdent sa mort et durant lesquelles il se remémore cette vie incroyable au côté de ce Messie qu’il a tant aimé malgré le doute qui le rongeait en permanence et l’a poussé à le renier par trois fois. Saint Pierre et Néron : deux figures à jamais associées dans le tumulte de ce premier siècle de l’ère chrétienne.