Quand Dieu eut fini le monde, il se recula pour l’observer. Et il dit : « Cela est bon. Peut-être trop bon pour eux... »
Dieu loge maintenant avec saint Pierre au dernier étage d’une grande tour. Dieu s’ennuie. Les hommes s’amusent. Dieu est jaloux.
« Vous avez réussi le paradis, il n’y a pas de raison que vous loupiez l’enfer », lui dit saint Pierre.
Encouragé, Dieu invente dans la foulée: la famine qui décime, la culpabilité pour tout gâter, la rentabilité pour tout gâcher, TF1, la surpopulation jusqu’à saturation, les guerres de religion comme punition, après Mozart, Jean-Michel Jarre, et, pour se marrer pendant les fêtes de fin d’année, un bon raz de marée... Un essai de théologie légère, qui ose enfin regarder Dieu dans les yeux.