« Même parvenu. Notre Précieux Souverain ne trouva point la paix en lui-même, tant il restait secoué en continu par des nervosités. Il ne bougeait que par ressorts. Si vous le retardiez dans sa course, vous démontiez la machine. Il marchait des épaules avec une façon personnelle de se dévisser le cou, remuant par courtes saccades. » Cette chronique raconte les premiers mois de notre nouveau souverain et de sa Cour, avec, pour respecter la tradition d’insolence de notre pays, un ton que j’ai voulu moqueur et distant. P. R. En bonus, un chapitre nouveau : « Le Souverain et la comtesse Bruni ». Préface inédite de l’auteur
Nulle révélation dans ce pamphlet, mais une manière délectable de rappeler combien l’insolence est, plus que jamais, une vertu salutaire. Frédéric Théobald, La Vie.
Un exercice de style brillant, où émerge le regard d’un véritable moraliste de notre temps. Le Magazine littéraire.