Après vingt ans de silence, les Vieilles Dames n'ont pas pris une ride ! Ou bien sont-elles tout simplement éternelles ? Inconditionnels d'autrefois ou nouveaux adeptes, vous reprendrez bien une tasse de thé ?
Elles sont odieuses, et c'est divin !
Archétypes d'une grande bourgeoisie livrée à l'oisiveté d'une retraite propice aux médisances, flanquées d'un mari auquel elles accordent tout juste autant de considération qu'à leur chat, les Vieilles Dames de Jacques Faizant, du haut de leurs talons en double croche, dandinent leur généreux postérieur sous la plume à la fois caustique et tendre de leur célèbre auteur, disparu en 2006. De parties de bridge en expositions, de réunions musicales en promenades au grand air, leurs semaines se suivent – et ne se ressemblent pas ! – au rythme de la sacro-sainte rubrique nécrologique de leur quotidien préféré. On rit souvent aux éclats devant les excès de ces Tatie Danielle en puissance – et avant l'heure ! – qui firent la joie hebdomadaire des lecteurs de Paris Match durant plusieurs décennies.
Après vingt ans de silence, les Vieilles Dames n'ont pas pris une ride ! Ou bien sont-elles tout simplement éternelles ? Inconditionnels d'autrefois ou nouveaux adeptes, vous reprendrez bien une tasse de thé ?