Dans ce Bleu de Poméranie se succèdent fines descriptions et anecdotes historiques : l’écriture de Dominique Pagnier – impérieux souci du détail plongé dans l’imaginaire germanique qui lui est cher – s’y trouve exaltée. Tout progresse vers ce bleu nocturne, marin, royale d’une région où, proche de la Baltique, les voies ferrés naviguent entre les bourgs de briques et les pinèdes. Dans ses contemplations urbaines, proche de ses élèves, de leurs caprices et de leurs idylles, Dominique Pagnier se libère de pensées et de rêvasseries acerbes dont les regards sont toujours tournés vers l’Est, l’éternel Est.