Noknok est le souvenir de la rencontre de l’auteur, dans les forêts profondes du Canada, avec les Nisga’as, derniers tailleurs ancestraux de “totem-poles”. Le texte témoigne, avec poésie et humour, de l’admiration portée par Nicolas Alquin à ces artistes traditionnels et, plus généralement, de l’influence des sculptures primitives sur l’art occidental. Les illustrations totémiques de l’artiste se lèvent aux abords de ce séjour dépaysant et font de Noknok une œuvre où l’art est fraternel, où l’échange se rend indispensable.
Nicolas Alquin est un sculpteur français né en 1958 à Bruxelles. Après Plein fer (2010), récit jubilatoire, il retrouve la taille des mots pour à nouveau concilier intériorité et envol. L’influence de la sculpture n’est jamais loin : le visible et l’indicible, la main et l’esprit, la maîtrise et l’aléatoire, tous émergent à la surface du texte. L’émerveillement, fait du respect de la nature et de retrouvailles archétypiques, est son moteur principal.