Et si la malbouffe, les maladies de civilisation et les problèmes écologiques avaient tous la même origine ? Et s'ils nécessitaient tous les mêmes remèdes ?
Nous n'allons pas bien. Obésité, diabète, cancer et infarctus explosent et sont freinés (sans être arrêtés) au prix d'un immense coût social. Personne ne s'intéresse à la genèse de ces maladies de civilisation qui sont autant de maladies environnementales. Pourtant, le lien entre la souffrance des terres cultivées et celle de chacun de nos organes vitaux est connu, de mieux en mieux démontré et largement accepté par la science.
Des friches brûlées d'Amazonie à notre corps inflammé, des terres stressées à nos cellules oxydées, nous mesurons chaque jour sur notre santé les effets des outrances infligées à notre planète, aux animaux d'élevage et... à nos corps. Chaque jour on abat des chaînes alimentaires patiemment construites depuis des millénaires. Les terres sont " soignées " par des épandages de pesticides, tandis que les épandages de médicaments pour les hommes et d'additifs pour les animaux compensent en partie les résultats de nos erreurs.
Un autre mode de production est déjà en train de se construire, en Europe et aux Etats-Unis. Réaliste, rentable, il sera capable de bien nourrir les dix milliards de terriens que nous serons demain. Dans un monde où pesticides et médicaments seront enfin l'exception et où les équilibres naturels redeviendront la règle.