Raconter la guerre. L’histoire est née de cette exigence, du besoin de comprendre en en retraçant les causes, en reconstituant les faits, en cherchant les conséquences en justifiant parfois ces événements si extraordinaires : l’homme tuant l’homme. L’écrit puis le papier (premiers médias?) ont permis aux mémoires de conserver la litanie des « exploits » et des hontes guerrières.
En disant et montrant la guerre autrement, les hommes, médecins, soldats, artistes, intellectuels, ont tissé une autre perception des conflits davantage en termes de sensibilité et d’émotion qu’en descritions et analyses. Ce numéro, en rapprochant ces différentes interventions, permet d’entrevoir ce que les contemporains, lecteurs et spectateurs, ont pu ressentir alors.