Lorsqu’un moine et une psychanalyste – juive et agnostique – s’interrogent ensemble, non pas sur ce qui guérit mais sur ce qui pourrait « sauver », que peut-il naître de cette rencontre ?
Une parole libre dans laquelle le verbe « croire » se passe de complément, et qui exprime une autre idée du désir, pour la psychanalyse comme pour la religion. Parole tendue, confrontation parfois, au sujet de l’Église et de ce Dieu demandeur de sacrifices que la psychanalyste compare à un ogre mangeur d’âmes.
Parole heureuse, qui conduit les deux interlocuteurs vers des rendez-vous avec Abraham, le Psalmiste et Jésus, mais aussi avec Mozart, Rimbaud mourant auprès de sa sœur, ou Montaigne au chevet de La Boétie.