Deux crashs. Deux avions d'Air India. 48 victimes en 1950. 117 victimes en 1966. Presque au même endroit, dans des circonstances aussi floues. Aucun rescapé. Débris et corps dérivent encore à ce jour dans les glaces du Mont-Blanc qui en « libèrent » des éléments chaque été. Vingt-quatre ans après la sortie de son premier livre « Crash au Mont-Blanc, les Fantômes du Malabar Princess » (Ed.Glénat) et suite à la mystérieuse découverte de pierres précieuses qui défraya la chronique en 2013, Françoise Rey poursuit l'enquête !
Les catastrophes aériennes sont des machines à fantasmes. Surtout quand elles surviennent dans des lieux inaccessibles. Reste que les faits eux-mêmes sont parfois « un peu forts ».
Le crash de 1950 est inscrit dans l'histoire locale et même nationale. Une rumeur circulait : le Malabar Princess transportait de l'or...
Bien que plus meurtrier, le deuxième accident a été oublié presque aussitôt. Il y avait pourtant à bord le père du programme nucléaire de l'Inde...
C'est au cours de son enquête pour raconter l'histoire du Malabar Princess en 1990, que Françoise Rey eut connaissance de ce deuxième accident. Avait-on caché quelque chose au public ? L'hypothèse de la collision avec un avion militaire de l'Otan était relancée.
On se passionna d'autant plus pour les mystères du Mont-Blanc qu'une « valise diplomatique » était trouvée sur un glacier en 2012 et que l'année suivante, encore plus incroyable, apparaissait une cassette pleine de pierres précieuses. L'info a fait le tour du monde, passionné le public. Les autorités déclaraient se mettre en quête des propriétaires originels de ce trésor...
Interrogée par la presse, Françoise Rey a donné une piste pour retrouver les ayants droit, une lettre figurant dans le dossier d'instruction, qui a disparu...
Nous faisant souffrir sur les pentes du mont Blanc et voyager dans le temps sur trois continents, Françoise Rey tente inlassablement de révéler les secrets de ces crashs qui continuent d'alimenter la chronique et les convoitises à Chamonix. L'enquête qu'elle poursuit depuis vingt-cinq ans est aussi un hommage aux victimes dont les corps hantent encore les glaciers du Mont-Blanc au pied desquels elle vit.