Le dernier des vingt livres des Étymologies, consacré à la nourriture et à la boisson, mais aussi à divers ustensiles et instruments, est loin d'être le fourre-tout dans lequel Isidore de Séville aurait relégué les notices qui ne trouvaient pas leur place dans les livres précédents. Des sources multiples – techniques, littéraires, bibliques et patristiques – sont amalgamées et fondues en un ensemble cohérent. L'harmonie du livre vient de la synthèse que l'auteur réussit à opérer entre des préoccupations de nature bien différente – utilitaires, diététiques, morales et même spirituelles.