L'art du qin, l'antique cithare à sept cordes de soie des lettrés chinois, ne s'acquiert qu'au prix d'un long apprentissage. Mais cette transmission directe, de maître à disciple, ne serait pas complète sans la lecture, qui l'éclaire et en approfondit le sens. Les textes foisonnent et se succèdent sur plus d'un millénaire : poèmes ou pièces en prose, traités savants ou simples réflexions au fil du pinceau : autant d'écrits pénétrants auxquels s'aiguiser l'esprit, avant de retrouver l'enseignement vivant. Dans ce recueil, ces témoignages du passé sont mis en perspective par l'hommage d'un amateur occidental.
SOMMAIRE :
- Préambule
- Témoignage
- Le jeu et son ivresse
- Eloge du qin
- Les Préfaces de l'Immortel décharné
- Les vingt-quatre saveurs du qin
- Un apprentissage
AUTEUR :
Né à Bruxelles en 1948, Georges Goormaghtigh fait ses études de chinois à Paris, en pleine effervescence de 1968. Il séjourne ensuite en Chine, à Pékin puis à Shanghai, pendant les années sombres qui précèdent la mort de Mao. Il se rend ensuite à Hong-Kong où, dès 1973, il entreprend l'apprentissage du qin auprès de Madame Tsar Teh-yun (1905-2007).
A son retour en Europe, il enseigne le chinois à l'Université de Genève et le qin aux Ateliers d'ethnomusicologie pendant plus de trente ans, tout en poursuivant son étude du qin à l'occasion de nombreux séjours à Hong-Kong.