« S’il n’y avait plus de plantes ? Eh bien, nous ne serions évidemment pas là pour en parler. D’ailleurs, nous ne serions pas là du tout. Plus de plantes, plus d’hommes. Et plus non plus de pain, car plus de blé. Plus de fruits, plus de légumes, plus de céréales, mais plus de viande non plus, car la vache broute l’herbe qui fait sa chair… Plus d’épices, plus de condiments, plus de jus de fruits, de bière, de vin, d'alcool… Il ne resterait que le sel et l’eau ! Bref, nous serions condamnés à nous nourrir d’eau de mer, comme les premières algues vieilles de trois milliards d’années… Inutile de poursuivre : plus de plantes, plus rien. Et surtout plus d’oxygène. Sans plantes, nous mourrions non seulement affamés, mais asphyxiés dans un désert de sable et de cailloux. Mais imaginons le scénario inverse ; ce sont les plantes qui parlent ; elles se disent entre elles : Et s’il n’y avait plus d’hommes ?… »