« Je veux savoir quel effet ça fait d’être en animal sauvage… je décris le paysage, la vie tels que les perçoivent un blaireau, une loutre, un renard, un cerf et un martinet. A cette fin, je recours à deux méthodes. Je m’immerge d’abord dans la littérature physiologique pertinente et découvre ainsi ce que l’on a appris sur le fonctionnement de ces animaux. Ensuite, je m’immerge dans leur monde. » C.F
Et effectivement, Charles Foster a vécu plusieurs semaines dans la peau d’un blaireau, dans un trou et a mangé des vers. Comme une loutre, il a nagé dans des rivières du Devon, comme un renard citadin, il a fouillé les poubelles de l’est de Londres ; comme un cerf, il a brouté l’herbe des Highlands d’Ecosse. Et pour se rapprocher des martinets, il a suivi jusqu’à l’obsession leur route migratoires entre Oxford et l’Afrique de l’Ouest.
Avec un sens de l’observation qui rassemble à la fois les connaissances scientifiques, la sagesse, la beauté et aussi l’humour, Charles Foster nous offre une plongée unique dans le monde animal et une réflexion profonde sur nos sens et notre instinct.
Profondément sérieux, parfois hilarant et toujours tenu par une écriture brillante Dans la peau d’une bête ne ressemble à rien de ce qui a été publié sur la vie animale et sur la frontière qui sépare l’homme de la nature.
Traduit de l’anglais par Thierry Pielat