Et si notre faculté à prendre des décisions relevait plus du hasard que d'un processus rationnel ? On a longtemps admis que l'esprit décide, le corps obéit. Or, c'est l'inverse : le mécanisme décisionnel est produit par la matière cérébrale.
Et si notre faculté à prendre des décisions relevait plus du hasard que d'un processus rationnel ? On a longtemps admis que l'esprit décide, le corps obéit. Or, c'est l'inverse : le mécanisme décisionnel est produit par la matière cérébrale. C'est un phénomène aléatoire qui résulte de processus de compétitions au sein d'un réseau dont l'architecture a peu évolué depuis les premiers vertébrés.
Malgré l'extraordinaire développement du cortex humain, le processus conserve sa nature aléatoire. Ainsi, lorsqu'un individu pèse le pour et le contre, il ne fait que de s'en remettre au hasard de dés virtuels. Apprendre consiste dès lors à piper ces dés... Mais ce qui n'est qu'une rationalité limitée est peut-être le prix à payer pour conserver notre grande capacité d'adaptation.
Comment fonctionne notre cerveau et comment s'opèrent nos choix : voilà l'objet de cet ouvrage.
" Remarquable de clarté ", Sciences & Vie.