Appelez-le Ismaël, comme au début de Moby Dick, c’est le pseudonyme qu’il utilise quand il écrit de la fiction de conscience extra-terrestre. Sa mission ? Apporter la littérature aux confins de l’Univers…
Elle, elle s’appelle Page et elle se demande depuis combien de temps plus personne n’ose sortir dans Paris après le lever du soleil. Difficile à dire quand nul ne sait lire un calendrier…
Comme tous les matins, Quintilien se réveille avant l’aube, pour pratiquer ses exercices de diction, mais en sortant de son cubiculum il a failli marcher sur une tablette de cire déposée sur le seuil par l’IA qui se fait appeler « Le Créateur »…
« Ça devait être joli, avant… », dit Adlinn en désignant le fleuve qui s’appelait autrefois la Seine et dont le méandre arrache un triste sourire aux ruines qui s’étendent à perte de vue…
« Belles Lettres Ad Astra », « La nuit des livres », « Premières lettres » et « De l’avant », quatre nouvelles de science-fiction par quatre maîtres du genre : Norman Spinrad, Valérie Mangin, Raphaël Granier de Cassagnac et Pierre Bordage. Chacune esquisse un futur possible de ce que seront les Belles Lettres en MMCXIX.
Au début de la Première Guerre mondiale, un érudit se désolait de ne pouvoir emporter dans son paquetage une édition critique française d’Homère. La légende veut qu’ainsi fût conçu le projet d’une maison consacrée à l’édition savante des textes anciens, la société Les Belles Lettres, fondée en 1919. Un siècle plus tard, ce recueil de nouvelles est là pour assurer aux amoureux de la culture que la maison à la chouette continuera à faire rayonner l’humanisme.