Marthe a soixante-dix ans. On pourrait croire que ce n’est plus l’âge de la passion. Pourtant, elle va s’autoriser à la vivre avec Félix, l’homme aux écharpes multicolores, son aîné de dix ans... Une passion faite de l’émerveillement des âmes et aussi celui des corps. Tout ce qu’une longue vie d’épouse et de mère ne lui a pas donné.
Enfants et petits-enfants, qui l’avaient assez vite rangée à la rubrique « troisième âge » et « grand-mère gâteau », devront assister à la métamorphose de Marthe en cette femme coquelicot, éclatante et fragile, toute au bonheur d’aimer et d’être aimée.
C’est un sujet tabou sur lequel la romancière de La Femme en bleu lève ici le voile, dans une époque où la vieillesse se voit intimer l’ordre d’être honteuse ou vaincue. Elle le traite avec une grâce, une émotion, un humour aussi, qui lui ont valu un accueil enthousiaste de la critique et du public.