Les fantômes whartoniens se glissent dans ces interstices de silence oppressant, minéral ou granitique, dans « ce trou, béant, surgi soudain dans notre expérience ». Ils n’effraient plus, comme les fantômes anciens, par leurs apparitions spectaculaires et leur attirail gothique, mais par leur passage secret et discret, le frôlement furtif de leur « immense absence » et de leur palpable présence, en bas de l’escalier, derrière la porte de la bibliothèque, ou bien à l’autre bout de la table – si près qu’on pourrait presque les toucher. J.-P. N.
Le recueil comprend : « Kerfol » / « Les yeux » / « Ensorcelé » / « Le miroir » / « Après coup ».
Traduction, préface et notes de Jean-Pierre Naugrette.