« Le professeur Horiuchi, en homme doux et bon, réfléchit quelques minutes en silence avant de m'avouer, non sans difficulté, qu'il me restait un an et demi à vivre, deux ans au mieux si je prenais suffisamment soin de moi. »
Traduit pour la première fois en langue occidentale, voici le testament politique et philosophique de l'un des plus grands penseurs japonais de l'ère Meiji. À l'été 1901, condamné par la maladie, Nakae Chômin (1847-1901), le « Rousseau de l'Orient », rassemble ses dernières forces pour jeter un ultime regard critique sur la société de son temps.