Tous trois parus dans les dernières années de Nerval, Les Illuminés, Pandora et Aurélia trouvent leur cohérence dans le thème de la folie. Ils l'abordent pourtant de façon très différente car si Les Illuminés rappelle combien raison et déraison se trouvent mêlées chez des personnages du passé en qui l'écrivain, pour une part, se reconnaît, dans Pandora et Aurélia, ces récits d'amours torturantes où se mêlent le rêve et la vie, il écrit la folie afin de s'en préserver. " Tout est fini, tout est passé ! C'est moi maintenant qui dois mourir et mourir sans espoir. " La descente aux enfers appelle pourtant la remontée vers la lumière. C'est au drame de Nerval que ces oeuves sont arrachées.