Balzac nous donne, dans Splendeurs et Misères des courtisanes, la véritable image du corps social. En quatre épisodes qui pourraient être un roman-feuilleton, il crée le roman de mœurs le plus impitoyable.
Presque tous les personnages balzaciens sont ici rassemblés : Vautrin, le bagnard, père spirituel de Lucien de Rubempré, que rien n'arrête dans son ascension sociale. Ni le désespoir d'Esther, qui se suicide pour lui, ni les souffrances de Mlle de Grandlieu, sa fiancée.
La justice et la police apparaissent personnifiées par le juge Camusot et le policier Corentin.
Le roman le plus complet, le plus vivant, le plus implacable, le plus puissant de La Comédie humaine.
Préface, commentaires et notes de Roger Pierrot.