L’oisiveté (otium) n’était pas pour les Romains un vilain défaut mais, au contraire, le contrepoint nécessaire au negotium, à l’activité, celle des affaires courantes et extraordinaires, qui dilapident le temps et exacerbent les passions. Pour autant, pas question de « ne rien faire ». Pour le sage, être oisif, c’est choisir la retraite, l’exil intérieur et le repli sur l’activité méditative. Préférer l’étude de la nature et la contemplation, pour trouver le bonheur. Dans notre époque où tout va trop vite, apprenons à nous débrancher. Adoptons le programme de Sénèque.