Rue Descartes est une demeure de la philosophie : de son archive et de son laboratoire, de son "art de mémoire" et de son incessant dialogue. A cette enseigne, la revue compose et propose la découpe d'une grande problématique (dans ce premier numéro, "Des Grecs"), donne sa part à l'actualité de disputations ou de réinterprétations (ici Jean Greisch reprenant le rapport Parménide-Heidegger dans les Beiträge heideggeriens encore intraduits ; Jean-François Lyotard relisant La Colonie pénitentiaire ; Paul Ricoeur parlant de l'oeuvre de Ricoeur), et se risque dans l'atelier des artistes - à commencer par celui de Gilles Aillaud.