Philibert Secretan compose ici une manière de portrait de Pascal par le choix de quelques " Pensées " où se dessine sa vision de la condition humaine ; il en commente certains thèmes et donne la voix à des pages riches de résonances poétiques : plus qu'il ne le lit, il écoute Pascal. Enfin, associant sa lecture à celle de trois autres grands lecteurs du philosophe –; Ludwig Wittgenstein, Edgar Morin et Pierre Bourdieu –;, il s'arrête sur deux aspects particuliers du philosophe : Pascal, critique, précurseur de Kant ; Pascal, architecte d'une pensée qui s'organise autour de la hiérarchie des ordres. À rebours d'une tradition de lecture par aphorismes, Philibert Secretan privilégie une systématique pascalienne qui en fait ressortir les fulgurances et les abîmes.