C'est au Palais-Royal que la figure de Colette, femme-écrivain, s'est définitivement construite. L'ouvrage permet de redécouvrir à travers elle un Palais-Royal vivant, populaire, plein de gouaille et de surprises nocturnes, tel qu'il était avant de devenir l'écrin superbe et monumental d'aujourd'hui.
C'est au Palais-Royal que la figure de Colette, femme-écrivain, s'est définitivement construite. Colette a en effet vécu près de vingt ans dans ce " village dans la ville " que constitue pour elle le Palais-Royal : entre 1926 et 1930 d'abord, dans son " tunnel ", un sombre entresol aux fenêtres en demi-lune ; puis, de 1938 à sa mort, en 1954, dans la " seigneurie retrouvée ", un premier étage dont les hautes baies donnent directement sur le jardin.
Visiteurs et photographes défilent dans son antre bourré de livres, de bibelots, de souvenirs, de tissus. Clouée par l'arthrite dans son " lit-radeau " dès la fin des années 40, Colette observe le jardin, Paris et la vie des autres " de sa fenêtre ".
L'ouvrage permet ainsi de redécouvrir à travers elle un Palais-Royal vivant, populaire, plein de gouaille et de surprises nocturnes, où l'on peut croiser Jean Cocteau, tel qu'il était avant de devenir l'écrin superbe et monumental d'aujourd'hui.
Préfacière du livre, Anne de Jouvenel, petite-fille d'Henry de Jouvenel (deuxième mari de Colette), a édité la correspondance entre l'écrivain et sa fille Colette, dite " Bel-Gazou ".