Après quatre recueils dédiés à Chet Baker, Jimi Hendrix, John Coltrane et Bob Dylan, Zéno Bianu s'attache ici à poursuivre son " autoportrait poétique " commencé avec Infiniment Proche et Le désespoir n'existe pas (Gallimard, 2000 et 2010).
À la fois célébration, méditation et variation, Satori Express revisite une certaine tradition de l'éloge (Antonin Artaud, Jack Kerouac, Joë Bousquet, Jean-Pierre Duprey, Hermann Melville), et de l'hommage aux lieux " électifs " (Venise, New York, Bénarès, etc).
Zéno Bianu consacre également un chapitre aux grandes figures jazzistiques qui l'ont inspiré, notamment Thelonious Monk et John Coltrane.
Il s'agit ici, encore et toujours, de transmettre quelque chose d'irremplaçable : une présence ardente au monde, une subversion féerique, un retour de présence.
Né à Paris en 1950, Zéno Bianu fut l'un des signataires du Manifeste électrique qui secoua la poésie francophone des années 1970. Il est l'auteur d'une ouvre multiforme, forte de cinquante ouvrages, qui interroge la poésie, le théâtre, le jazz, les arts plastiques et l'Orient.
Ses livres sont notamment publiés chez Gallimard et Fata Morgana, et par Le Castor Astral.
Homme de théâtre, ses pièces et adaptations, éditées par Actes Sud-Papiers, ont été jouées au Festival d'Avignon (Cour d'Honneur du Palais des Papes) et à l'Odéon-Théâtre de l'Europe. Il a enregistré plusieurs CD avec Denis Lavant. Ses textes pour la scène ou la radio ont croisé les voix de Jacques Bonnaffé, Robin Renucci, François Marthouret, Pierre Clémenti, Tchéky Karyo, Jean-Marc Barr, Isabelle Carré, Juliet Berto, Geneviève Page, Thierry Hancisse, Clovis Cornillac, Évelyne Istria, Agnès Sourdillon, etc.