"Pascal Leclercq signe un texte poétique, composé de cinq variations qui sont autant de tentatives de capter, de décrire, de posséder un visage, un corps, une atmosphère de ville pluvieuse, de plaine, de fleuve... Par la scansion, la répétition, le martèlement des mots, l’auteur approche le rythme et rend aux mots leur force de frappe. Car il s’agit aussi de décrire une violence contenue et une recherche de soi et de l’autre.
Olivier Sonck rend le rythme et la vitalité du texte en choisissant d’y inclure deux variations graphiques. Une adéquation de la forme et du fond...
Un seul visage pourrait suffire à ma contemplation éternellement. Si étroites qu’en soient les limites, elles contiennent en principe toutes les dimensions, toutes les possibilités, toutes les perspectives : elles en amorcent au moins l’idée, le dessein. Les éléments de tous les visages, de toutes les images, de tous les mirages y affleurent."
Marcel Jouhandeau, Remarques sur les visages