Une femme danse le tango, dans l’attente et la tension. Elle préférerait une robe qui lui tienne au corps loin des rubans et des falbalas. On devine qu’elle aimerait également un danseur à sa hauteur !
Par ce poème tout en suggestion, Corinne Hoex révèle le rythme et l’impulsion de la danse, mais aussi ceux de l’écriture. Les mots y trouvent leur mouvement propre, une forme d’autonomie dans la répétition qui chante la sensualité du tango.
Les gravures de Martine Souren rencontrent à merveille ces mots-là. Cette série d’eaux-fortes créée au contact de danseurs de tango nous parle tout autant de la femme que de ses robes, de la sensualité du trait et des gestes qui se déploient.
La rencontre entre ces deux univers ne pouvait mieux se faire.