Il y a en Chappaz un poète et un conteur. On reconnaît le conteur dans son deuxième livre, écrit à la même époque : Les grandes journées de printemps. Le mouvement de ce livre est toujours celui du voyageur en quête d’un asile vrai, qu’il semble avoir trouvé dans le voyage même, dans ses rencontres. Pages d’une prose subtile et transparente, non sans humour parfois, avec leurs reflets de Cingria, de Larbaud.
Philippe Jaccottet.