Obsessionnelle, répétitive et envahissante, l’œuvre de Jean-Luc Parant est habitée par le désir de recouvrir la terre de milliers de boules qu’il a façonnées et de remplir le ciel de millions de mots qu’il a alignés. Il dérange l’écriture en la poussant à ses limites, c’est-à-dire aux points de contact avec une oralité rituelle, avec la danse, la musique. Dans un vocabulaire plastique et poétique simple, ses écrits tentent de réconcilier l’homme et le monde visible.