A la suite de L’être, ce livre prolonge la plainte du temps qui emporte, qui ne laisse pas. Le poète sait qu’il n’y a nulle raison d’attendre, personne, ni rien, qu’il est certainement trop tard. Il passe, et sa promenade, afflux d’images, de pensées, coud et découd le sens, interroge l’homme dans l’univers, dénonce les faux signes du ciel et les dieux morts. Et notre monde, vu du cosmos ainsi, prend sens, prend chemin vers ailleurs, bien au-delà des mots usuels.