Écrivant dans le latin même de Catulle, d'Horace et d’Ovide, Jean Second, mort à Tournai en 1536 à l'âge de 24 ans, est avant tout un poète de l’amour mieux encore, un érotique, le seul érotique véritable de la langue latine. Virtuose du verbe et de l’image, il a consacré les dix-neuf poèmes de ses Baisers, qui enchantèrent Montaigne et Ronsard, tout autant qu’ils ravirent Spinoza, Mirabeau et Goethe, à célébrer les lèvres d’une Espagnole blonde de Tolède: Nééra, son second et dernier grand amour.
Les Baisers sont présentés ici en édition bilingue avec une traduction inédite.