« Chez Michel Cossec, pas de naturalisme, de réalisme, pas de tableaux exotiques, les paysages traversés sont issus de la trajectoire de l’auteur, du tissage humain qui fait les rencontres, la flagrance de la nécessité : dans les sentes des Montagnes Noires ou de Casamance, le promeneur tient à jour le journal de sa vie, ses angoisses, ses désirs et son émerveillement à écrire. L’ombre est partie prenante. Voyage initiatique sans cesse renouvelé, pôles réinventés, exprimés, imprimés sous la langue. Rien d’aléatoire dans les axes de lecture. Mélodies sourdes, arias ciselés dans la césure du souffle et des horizons du mètre : entre soupirs et illumination les frontières s’estompent, le silence est cependant toujours scandé. »
— Jean-Claude Chenut