"Il y a une magie dans votre livre, comme une naissance du monde - et le portrait aussi de sa fragilité. Le temps, bien sûr, et votre entretemps. J'ai passé des heures à vous lire." Jean d'Ormesson
Ce deuxième volume de l'œuvre en prose de Jean Orizet est construit de la même façon que le premier, Les Forêts de l'impossible. Il se veut, là encore, une " œuvre ouverte ", selon la formule d'Umberto Eco, c'est-à-dire un livre en devenir obéissant à une dynamique interne de l'intertextualité.
Ces Mémoires d'entretemps combinent souvenirs et rencontres, mêlent fiction et réalité, mythes et histoire. Ils sont aussi un hommage aux " alliés substantiels ", aux amis disparus et à des figures qui occupent une place privilégiée dans le panthéon personnel de l'auteur.
La " magie du lieu " garde également sa place dans ce livre qui nous entraîne à Vienne chez Freud, à Berlin et dans le Valais chez Rilke, à Sils Maria chez Nietzsche, à Palerme, sur les traces de Raymond Roussel, à Cuba, sur celles de Che Guevara, à Mexico chez Octavio Paz, à Prague avec Arcimboldo, à Rome avec Stendhal. Comme pour Les Forêts de l'impossible, l'ensemble trouve sa cohérence et son fil conducteur sous le signe de l'entretemps, ce présent perpétuel, cet instant suspendu de l'éternité qui est devenu, en trois décennies, la marque ou l'estampille de Jean Orizet, grand voyageur dans l'espace-temps des poètes, des philosophes, des peintres et des physiciens.
À propos des Forêts de l'impossible :
La magie du lieu a toujours inspiré Jean Orizet. Couronné par l'Académie française, cet auteur qui mêle tous les talents – le roman, la poésie ou la critique d'art – publie le premier volume de ses reportages sur la réalité et de ses écrits sur les écrivains.
Philippe Vallet, " Le Livre du jour ", France Info
" J'aurai flâné ma vie, incertaine rivière. " Le vers de Supervielle aurait pu être l'épigraphe de ce premier volume regroupant les proses de Jean Orizet... Que de belles onctuosités.
Thierry Clermont, Le Figaro littéraire