Son père, Marcel Perrier, était peintre et poète. À son contact, et après des études littéraires, Marie-Claire Noah, tout naturellement, a vécu en poésie. Pendant des années, elle a tenu, au jour le jour, une sorte de journal poétique dont ce livre est un peu le résumé. Il existe deux sortes de poètes : les égoïstes et les généreux. Marie-Claire Noah fait partie des seconds. D'abord, elle s'est occupée de ses enfants dont Yannick – qui est devenu le grand champion de tennis que tout le monde connaît – et puis, avec le même Yannick, elle a fondé en 1988, Enfants de la Terre, dont la vocation est d'accueillir, au sein de "Maisons-Tendresse' (seul un poète peut trouver une telle formule), des enfants sans foyer, séparés de leurs parents, ou en difficulté, auxquels il faut redonner l'espoir et l'envie de vivre.

Ce que tu n'avais pas encore raconté,
Ou jamais pu dire,
Tu nous l'écris
Tes flashes, tes moments, tes atmosphères,
Un petit peu de toi,
Tu donnes encore,
Tes instants qui font le temps,
De nouvelles pièces du puzzle qu'est la vie
La tienne,
Donc forcément la mienne et la nôtre,
Et puis ce n'est pas fini.

Je ne m'attendais pas à ressentir de telles émotions
Aujourd'hui en plus un mardi !

Alors merci pour ça,
Et tout le reste,
En attendant la suite.

Allez Sedan, je t'aime l'Ardennaise.

Yannick Noah