Septembre 1797. À Paris, des meurtres d'une atrocité sans nom touchent les maîtresses d'hommes politiques influents. Frappée par des visions d'une extrême violence, la Sibylle Marie-Adélaïde Lenormand décide d'enquêter sur ces mises à mort qui ressemblent à s'y méprendre à celles décrites dans les textes de Sade...
Septembre 1797. Dans le Paris du Directoire gouverné par Barras, une série de meurtres d'une barbarie absolue touche des hommes politiques influents et leurs maîtresses. Frappée par des visions d'une extrême sauvagerie, la cartomancienne Marie-Adélaïde Lenormand décide d'enquêter sur ces assassinats, qui lui évoquent irrésistiblement ceux décrits dans les textes d'un auteur publié sous le manteau : Donatien Alphonse François Sade.
Sade, justement, vit dans le dénuement, sans cesse poursuivi par ses créanciers. Contacté par une association de femmes de lettres aux motifs pour le moins étranges, il reçoit pour mission d'écrire une pièce musicale dans la lignée de Justine ou les Malheurs de la vertu, roman prohibé pour obscénité. Dénué de scrupules, il va s'exécuter, mettant en marche à son insu une monstrueuse machine de mort...
Faisant de Sade un personnage de fiction, Nicolas Bouchard mêle habilement réalité historique et fantaisie littéraire. Dernier volet de la trilogie de la Sibylle, La Sibylle et le marquis revisite l'œuvre du " divin " marquis en modifiant les points de vue, pour nous laisser entrevoir les choses sous un jour nouveau, notamment en donnant la parole aux femmes...