Ses racines sont dans le Lot, comme la figure tutélaire de son grand-père Louis-Jean Malvy. Ministre de l'Intérieur surnommé " le Dreyfus de la Première Guerre mondiale ", celui-ci a voulu soutenir les ouvriers et préserver la paix sociale pour que la France parte unie au combat : l'extrême droite l'a contraint à l'exil, avant une réélection triomphale dans son département.
Martin Malvy évoque largement ce grand aîné, avant de parler de ses années de journalisme, de sa rencontre avec François Mitterrand, de son entrée en politique et des coulisses du pouvoir. Mais surtout, résolument tourné vers l'avenir, il nous livre un plaidoyer très convaincant pour la décentralisation et vante les atouts de Midi-Pyrénées, plus vaste région de France, riche de ses traditions, de son patrimoine culturel et gourmand, mais aussi berceau de l'aéronautique, en pointe en matière de recherche, et s'appuyant sur sa capitale, Toulouse, deuxième ville universitaire de France.